Nous sommes quelque part dans un futur proche. Une soucoupe volante en forme de tortue géante vient se poser sur la Terre. Nanabush, créateur de l’île de la Tortue, rappelle que les temps à venir seront critiques quant à la survie de l’espèce humaine. La prophétie anishnaabe des Sept Feux l’avait d’ailleurs prédit il y a de cela bien longtemps. Quel futur nous attend? Si futur il y a…
Tsekan s’inscrit dans un cycle de création qui a pris naissance avec la présentation de recompose, créé en 2013 dans le cadre du Festival Phénomena. Découpé en treize scènes – comme les treize lunes d’une seule année – l’espace temps de Tsekan s’inspire du cycle lunaire, et les frontières entre passé, présent et futur y sont constamment brouillées.
Alliant poésie, langues autochtones et technologies, ce spectacle offre une vision onirique des enjeux du monde d’aujourd’hui. Les projections savamment incrustées dans une scénographie ingénieuse appuient l’interprétation, plongeant le spectateur dans un univers intemporel parfois mystérieux. Soutenue par une musique « cinématographique », la pièce propose un voyage dans ce temps indé ni de la prophétie.
Les collaborateurs engagés dans ce projet proviennent de disciplines artistiques et de nations autochtones différentes. Ensemble, ils créent un langage théâtral unique, un univers à la fois technologique et ancré dans une mythologie séculaire.