Chants de deuil, chants de vie, spectacle mis en scène par Émilie Monnet, faisait partie d’un projet beaucoup plus large : celui de la rencontre inédite entre Ingoma Nshya – Initiatives féminines, première troupe de femmes percussionnistes rwandaises, et Odaya, groupe de chanteuses autochtones à Montréal.
Par l’échange artistique et le partage musical, la vision de Chants de deuil, chants de vie était d’offrir un regard sur les empreintes que le génocide a laissées sur ces communautés, tout comme de célébrer la force de la vie. Le thème du deuil prenait tout son sens dans ce spectacle étant donné les ravages du Colonialisme et de ses répercussions omniprésentes au Canada et au Rwanda.
Un échange avec les jeunes faisait également partie intégrante du projet. Shining Stars – groupe de chanteuses adolescentes atikamekw en provenance de Wemotaci – et Ihozo – groupe de danse traditionnelle rwandaise – ont présenté le résultat de leur collaboration artistique lors du spectacle.
Lamentablement, les membres d’Ingoma Nshya n’ont pas pu participer à ce projet faute d’avoir obtenu leur visa pour le Canada. C’est donc le groupe de musique traditionnelle rwandaise Komezinganzo qui les a remplacé lors de la représentation publique.
Une co-production avec Engrenage Noir / LEVIER